Bon Vent Américain
Les sorties qui fleurtent avec l’Amérique pullulent, à une ou deux exceptions près. Hasard du calendrier ou pas qui donne de la matière à de nouvelles pistes d’actions, d’intrigues après les célébrations étasuniennes du fétiche Robert De Niro et de son père pair intellectuel désormais, l’affranchi Terrence Malick.
Ce qu’il y a d’étonnants dans cette filmographie de l’espoir, dans cette filmographie éphémère que nos héros ne sont plus des super-héros d’un jour, des
héros fabriqués pièces et chairs dotés de supers-pouvoirs magiques surnaturelles. Ou des Extra-terrestres venus d’une autre planète, des êtres mi-hommes mi-machines trituré par des cerveaux machiavéliques, en quête de victime à leur expérience.
Non, ce sont des individus lambda qui sont déjà doués de capacités surnaturelles ou qui utilisent des procédés réels pour se doter de capacités hors normes. Aurait-il cherché à répondre aux passes passes Malickiens – tout à coup une référence, logique – pour se sortir de ce mauvais pas ? Répondre de ces et de ses propres limites pour sortir de ces et ses trop nombreux questionnements…
A ces héros qui en font l’écho, deux mondes les arrachent à leurs personnalités, à leurs places à leurs habitudes et finalement revient désespérément à une question d’ordre Malick, un point de départ. Dans quel monde vis t-il ? Comment trouve t-il un chemin ? Y parvient-il ? Qui le sauvera ? Le drame survit encore dans la contemplation de ce cinéma. Cinéma tiraillé vers un Cinéma raillé.