par Nassera Metmati

Violence. Traitement paralléliste des deux mondes : villes et campagnes, grandes métropoles et bouts de planète abandonnés. Le programme cannois obéit à la règle des oppositions et néanmoins similitudes des violences qui gangrènent les espaces et les personnages protégés. Des espaces en voie de disparition sus à la mondialisation, aux affrontements des peuples, à l’éclatement des structures qui exercent une déliquescence de tout, en tout temps.

Quelle soit de l’ordre du désordre psychique, des coups du sort, du réalisme de l’exploitation sexuel, du burlesque de la téléréalité qui vire à la tragédie d’une dépersonnification, de la guerre, de l‘ordre austère de la religion…Plus rien n’y personne n’échappe à ce constat, et ce n’est qu’un début que suivra la sélection officielle cannoise, pense-t-on, dans une dimension plus poétique, solidaire, vers une réminiscence graduelle à compter de la seconde semaine de cette 65e édition du Festival de Cannes.